Petit message en passant.
je sors tout juste de mon rdv de ce matin avec l'assistante sociale de la MDPH.
Je suis tombée sur une femme charmante, très à l'écoute de mes propos (si, si ça existe !)
Enfin quelqu'un qui prend le temps de m'écouter et comprend enfin la situation.
Au dires de mes propos, elle me dit "à vous écouter je me pose sérieusement la question est-il raisonnable que votre enfant fréquente à
temps complet l'école ? Avec une telle fatigue tout au long de la journée, du matin au soir, je me demande dans son intérêt si ce n'est pas préférable de
trouver une autre solution de scolarisation !"
A temps partiel; pourquoi pas !
Incroyable qu'une personne qui n'a même siégé à la réunion PPS de mardi, trouve d'elle même la solution et comprenne enfin les difficultés d'Aurélie. (Voir mon post Prise en charge en SESSAD)
Il est sur qu'on se pose réellement la question de ce qu'elle peut retenir et intégrer en classe quand elle passe une bonne partie affalée sur sa table, qu'elle suce son pouce, qu'elle est est dans son monde, et qu'elle attend que sa se passe
Sinon, pour la réévaluation du dossier, le message important que j'ai retenu est qu'il faut vraiment
décrire tous les actes quotidiens qui sont devenus difficiles voire impossibles.
Au vu d'une personne sans handicap, quelles sont
toutes les situations quotidiennes que l'on ne peut plus faire du fait du handicap.
Elle m'a conseillé de décrire une journée type, du lever au coucher; ainsi que toutes les autres situations de la vie (faire les courses, aller au cinéma, réunion familiale, ... TOUT, TOUT, TOUT ).
A t-on besoin d'une tierce ? Si, oui : pourquoi, comment, dans quelles circonstances, à quelle fréquence, .....
Piouuu... encore beaucoup d'heures à faire de la paperasse et à passer devant l’ordinateur pour tout expliquer
Mais bon, on a pas le choix !
Comme me disait ma grand-mère : "On a jamais rien sans rien "