Bonjour tout le monde !
C'est pas Isa que je devrais m'appeler, mais plutôt Hugo l'Escargot !
Je me lance sur le premier exercice sur le thème : « Ecrire, écrire le pourquoi on veut écrire, écrire son besoin d'écrire, c'est écrire sa tourmente, sa révélation, sa tension. C'est délier sa peur ! [Louise Portal] »
En fait, j’ai toujours écrit, mais les mots sont restés cachés la plupart du temps, dans mes tiroirs
…D’où je ressors un poème écrit alors que j’avais 17 ans (24 ans avant le diagnostic du SED !)
L’ombre des mauvais jours
Attachée à mes pas
Elle me guette elle est là
Pesante et muette
Angoissante obstinée
Sans relâche à mon bras
Aigüe sourde élancée
Tout à la fois
Et le ciel n’est plus bleu
Et je perds tout espoir
A la Vie rien qu’un peu
Je voudrais bien re-croire
Mais l’
autre comme une sangsue
A mes veines attachée
Fait que je suis perdue
Et comme vive écorchée
Elle hante mon sommeil la nuit
Elle empoisonne mes rêves
Sans relâche elle me cuit
Sans relâche et sans trêve
Et je ne suis plus moi
Je hais tout ce qui m’entoure
Plus seule qu’un roi
Perdu à sa Cour
Comme une bête je me terre
Je me retranche je m’ennuie
Seule avec elle au cimetière
De mes rêves enfuis
17 mai 1976
Poème qui m’en a inspiré un autre, maintenant que j’ai eu 50 ans au début de ce mois (déjà ?
"Ô temps, suspends ton vol !"
) :
Ombre et Lumière
Depuis le temps que nous cheminons ensemble,
Mon ombre des mauvais jours,
Depuis le temps que tu secoues cette vieille écorce,
J’ai dû apprendre à te connaître, il me semble.
Si je ne t’aime pas d’amour,
Du moins je t’accepte – du moins je m’y efforce.
Les derviches tourneurs
Dansant interminablement sur leurs douleurs,
Et les fakirs fous,
Marchant sur les braises ou sur des planches à clous,
Que cherchent-ils, sinon la Transcendance ?
Mon corps torturé,
Mes espoirs envolés, et mes ailes rognées,
Cette différence :
Serait-ce un chemin possible vers l’Essence,
Mon chemin personnel vers plus de Conscience ?
Depuis le temps que nous cheminons ensemble,
Mon ombre des mauvais jours,
Depuis le temps que tu secoues cette vieille écorce,
J’ai dû apprendre à te connaître, il me semble.
Si je ne t’aime pas d’amour,
Du moins je t’accepte – du moins je m’y efforce.
Plus de solitude,
Sur la toile, amis : sentiment de gratitude !
Joie du partage,
De l’empathie et des échanges sans ambages :
Des sentiments humains qui éclairent le chemin !
Ombre apprivoisée,
Après tous ces combats je serai apaisée,
Tu m’as appris méditation et prière,
Tu me conduis doucement vers la Lumière
Ô ombre apprivoisée, sois donc remerciée !
26 mai 2009.
Chaleureusement, humainement à vous,
Isa
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en plus je pensais qu'il fallait écrire sur la maladie et se que chaqu'un ressent 
c'est pas ça ? 
bravo
