Pour revenir ou plutôt "venir" à cette rubrique écriture, je vous livre un petit texte, préambule de "L'homme à la plume".. ou 1er chapître plutôt que préambule.
L'homme à la Plume
Inspiration
L’irrésistible besoin d’écrire le reprenait !… Quoi et pour qui, il ne le savait pas encore, il n’avait d’ailleurs pas besoin de le savoir !
La seule chose dont il était sûr, c’est qu’il DEVAIT écrire.
Le plus difficile résidait dans le fait de prendre une feuille et un crayon, à moins qu’il ne se décidât, pour cette fois, à aligner les mots directement sur son écran d’ordinateur…
L’homme à la plume était en effet un homme « moderne ». Il avait décidé, depuis peu de s’équiper d’une de ces étranges machines, lesquelles disait-on, remplacent avantageusement les matériaux traditionnels, mais dont la contrepartie était bien évidemment de condamner à jamais ratures, surcharges ou gribouillages, qui font le propre et en partie le charme du manuscrit !
Dans l’instant, peu lui en importait. Ce qu’il savait, et c’était à ses yeux le seul élément important à prendre en considération, c’est que dès le support choisi, les mots viendraient d’eux-mêmes, déjà organisés, structurés, formant phrases et paragraphes, d’un jet, comme si pendant cette longue période où l’envie d’écrire ne s’était pas manifestée, le texte, de lui-même s’était élaboré.
L’homme à la plume ne se considérait pas comme un écrivain. D’ailleurs, le seul fait de ne jamais avoir peur de cette feuille blanche, tellement maudite par la majorité de ses amis, lui suffisait pour ne pas se classer dans cette catégorie d’individus. Il les plaignait les autres, les écrivains. Toujours dans l’angoisse de n’avoir rien à écrire ! Prenant et reprenant sans cesse les mêmes passages, jamais satisfaits du résultat !
L’homme à la plume était bien loin de tout cela !
Il attendait, sans véritablement attendre, que l’envie vienne d’elle-même. Considérant chaque fois, que c’était –ce sont ses propres termes- la Grâce de Dieu qui se manifestait !
Il n’y croyait pas le pauvre ! Comme l’appel irrésistible d’un Amour à coucher sur le papier.
Il savait aussi que cela lui passerait. Aussi ne voulant rien perdre de ce qu’il avait à donner ( !), il pouvait écrire des heures durant, oubliant par là même le boire et manger, se nourrissant exclusivement de son inspiration sitôt recrachée sur le papier.
Il sortait de ces séances souvent exténué, comme vidé de sa substance . Seul le fait de n’avoir rien à « retoucher », surtout ne rien changer, comme un impossible retour en arrière, faisait de l’homme à la plume, un homme comblé, amant ayant tout donné, ne se doutant pas que, à peine le dernier mot couché sur le papier, un nouveau texte, quelque part, dans sa tête peut-être tout simplement, commençait à prendre forme et viendrait d’ici un temps tout à fait imprévisible, le taquiner, l’obliger à écrire, transcrire, choisir minutieusement ses crayons ou son clavier.
L’homme à la plume n’est pas un écrivain !
Des amis Ecrivains, il en a, plein !
Des sérieux, des qui se croient !
Des qui font de l’écriture !
Des durs au labeur ! Des âpres au gain !
L’homme à la plume écoute son cœur,
N’a pas de certitudes, il n’attend rien!
Juste la danse des lettres, valse des mots
Lesquels sont un bien beau cadeau
Pour les hommes simples,
Les hommes au cœur pur…
(cc)
Si cet "Homme à la plume" vous plait, il reviendra peut-être
Luciole
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Merci Françoise ça me fait vraiment plaisir, merci 
ça n'a pas du être facile Claire, je te comprends, mais tu as passé le cap c'est super bien 
