Bonjour tout le monde !
Del, voici la définition (trouvée sur doctissimo…sur ce coup là, je ne me suis pas foulée
) de la fenêtre thérapeutique : "Interruption provisoire d’un traitement en cas d’intolérance ou d’insuccès, ou dans le but d’éviter une accoutumance de l’organisme et donc une moindre efficacité du traitement." Dans le cas d'antalgiques tel que le tramadol, où les cas d'accoutumance sont avérés, on peut se trouver dans le cas où le médicament perd de son efficacité. Je pense que le problème doit se situer au niveau des neuro-transmetteurs, mais encore une fois, je ne suis pas médecin. Bref. Le fait d'interrompre le traitement pour un temps (de quelle durée, cette interruption ??? Au moins le temps que le corps "oublie" la molécule en question, mais z'encore ?
Mystère, pour moi, sur le coup), permet de retrouver ensuite une meilleure efficacité. En tout cas c'est comme ça que moi je comprends le concept de fenêtre thérapeutique.
Françoise, je ne suis pas sûre d'avoir une "mauvaise opinion" du Dr Roussel... Je que je veux dire, c'est qu'un contact peut sembler difficile une fois et s'améliorer par la suite... Après tout, les médecins sont des êtres humains comme les autres, ils peuvent avoir des hauts et des bas. Quand je l'ai vu en 2002, il ne m'avait pas paru aussi « inaccessible »..
Tu sais, je suis allée consulter le Dr Chaléat à Lyon, il y a 2 ans. Après 6 mois d’attente pour un rendez-vous, 5 heures de route (dont 3 heures ½ de routes de montagne), une nuit d’hôtel sur un matelas en béton, je me suis retrouvée en face d’une femme médecin qui, devant me faire passer un interrogatoire long et fastidieux, m’a donné l’impression de ne parler qu’à son dictaphone – tu imagines la frustration !!!
Or, le hasard faisant parfois bien les choses, j’ai pu évoquer ce ressenti avec Marie-Hélène Boucand, qui connaissant bien le Dr Chaléat, a joué le rôle de médiateur (merci Marie-Hélène). J’ai pu dialoguer avec le Dr Chaléat au téléphone, et nous avons convenu ensemble que ce questionnaire – pourtant obligatoire – ne facilitait pas la mise en relation…J’ai suggéré que ce questionnaire pourrait être fait avant la consultation avec le médecin traitant (après tout, le temps d’attente pour une consultation est suffisamment long, autant le mettre à profit !), ce qui aurait pour 2ème avantage d’initier une collaboration entre médecin traitant et spécialiste… Idée que le Dr Chaléat a trouvée bonne…Hélas (trois fois hélas, car une fois le malentendu de départ résolu, je suis sûre que les échanges avec le Dr Chaléat auraient été fructueux), je ne peux être suivie sur Lyon car il m’aurait fallu venir en hôpital de jour pendant un mois, et cela ne m’est pas possible, car je suis la secrétaire de mon mari qui exerce en libéral…Financièrement et professionnellement, c’est très (trop) compliqué.
Donc reste Marseille. Alors, comment faire évoluer les choses de façon à ce que nous ayons le sentiment d’être écouté(e)s, c’est la question que je me pose… Si le Dr Collignon nous envoie au Dr Roussel, il doit y avoir une raison – même si je me demande où le Dr Roussel en est du point de vue de son information sur le SED… ??? (Tiens au fait, je croyais que le Dr Collignon était parti sur Montpellier ? C’est là-bas que tu le vois ?). Quel rôle pouvons-nous jouer pour pouvoir être soigné(e)s dans notre région ?... Qui, sinon nous, les « patients-impatients-d’être-compris », peut faire changer les choses ? Reste à savoir comment s’y prendre
… Diplomatie-diplomatie... Pas toujours évident quand on se sent mal !
Il y a un petit texte de Bernard Weber que j’ai toujours beaucoup aimé :
Entre :
Ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie t’entendre,
Ce que vous croyez entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous avez envie de comprendre,
Ce que vous croyez comprendre
Et ce que vous comprenez…
Ca fait dix raisons pour qu’on ait des difficultés à communiquer…
Mais : essayons quand même !
Quant à la fibromyalgie… le nombre de symptômes communs entre cette maladie et le SED est franchement troublant. Pour ma part, j’ai eu la chance d’avoir une biopsie dont les résultats étaient sans équivoque possible en faveur d’un SED hypermobile. (Ouf. Un doute en moins !).
Si tu dois subir des examens que tu redoutes vraiment, Françoise, (comme l’IRM), peut-être peux tu te faire aider grâce à des thérapies comme l’EMDR ? Mais peut-être y as-tu déjà pensé. En tous cas, je te souhaite bon courage pour la suite.
Fred, j’ai vu que tu avais initié un sujet sur l’autohypnose dans la catégorie « café littéraire ». Le cerveau, la conscience, les états de conscience modifiée m’intéressent tout particulièrement, j’ai lu pas mal de choses sur le sujet. Dès que je peux, je poste mes références de bouquins…
Bonne journée à tous,
Amicalement,
Isa