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super bonne nouvelle : Nourrisson enlevé retrouvé
Le bébé de deux jours enlevé à la maternité d'Orthez, le 9 décembre 2008.
© France 2 Le bébé disparu mardi de la maternité d'Orthez a été retrouvé, a déclaré mercredi la ministre de l'Intérieur "Je suis contente, le bébé a été retrouvé. La gendarmerie a fait un bon travail et je la félicite très chaleureusement", a dit Michèle Alliot-Marie en marge du Conseil des ministres.
Les plans épervier et Alerte enlèvement ont été déclenchés mardi après l'enlèvement du bébé de deux jours, retrouvé notamment grâce au frère de la présumée ravisseuse.
L'homme, intrigué par le coup de téléphone de sa soeur lui annonçant son accouchement, a prévenu la gendarmerie.
Selon cette dernière, le nouveau-né a été retrouvé "sain et sauf" à Billère, dans les Pyrénées-Atlantiques, près de Pau, et des examens médicaux vont être réalisés pour confirmer les premières constatations.
Le père de l'enfant avait lancé un appel auparavant à la femme soupçonnée de l'enlèvement pour que l'enfant soit bien nourri, lui promettant qu'elle serait "accueillie et pas jugée" si elle le ramenait. Des témoins auraient vu une femme "de type européen, âgée de 40 à 50 ans" et vêtue d'un manteau noir, emmener le nourrisson.
Sa mère a constaté sa disparition vers 16h30 en sortant de la salle de bains où elle était occupée à prendre sa douche.
Le plan Alerte, adopté en France en février 2006, avait été déclenché vers 20h. Il permet de mettre en place un dispositif massif pour rechercher un enfant kidnapé. Dispositif qui consiste à lancer à la radio, à la télévision et sur les panneaux des gares et autoroutes des messages d'alerte pour mobiliser la population. L'alerte avait été donnée vers 17h30 à la gendarmerie d'Orthez qui a été chargée de l'enquête, selon le parquet.
Dès l'alerte donnée par la mère, la gendarmerie avait mis en place un dispositif de recherche dans l'enceinte de l'hôpital, à proximité de l'établissement et à la gare d'Orthez. Simultanément, des patrouilles avec contrôles d'identité avaient été organisées à toutes les sorties de la ville. Un plan Epervier avait également été mis en place dans les Pyrénées-Atlantiques, puis étendu aux départements voisins ainsi qu'aux postes frontières, selon la gendarmerie.
Une quarantaine d'enquêteurs se sont occupés de l'audition des témoins et une centaine de gendarmes ont été déployés sur le terrain.
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