Bonjour
Celine et tout le monde !
Voir souffrir et s'inquiter pour "la chair de sa chair", est bien, pour moi, la chose la plus difficile au monde
![Rolling Eyes :roll:](./images/smilies/icon_rolleyes.gif)
...
Dans ton témoignage
Céline, il me semble que ce que tu nous dis vient des regards extérieurs sur ton fiston.
Mais lui, que pense-t-il de tout ça ? J'imagine que tu n'as pas inventé les moqueries dont il est l'objet : il a donc bien du te parler de ce qui se passe en classe ?
S'il souffre de ces moqueries, il me semble que la seule façon d'y remédier est de faire une information au sein de la classe,
si ton fils est d'accord (par qui ? Par lui-même ? La maîtresse ? Toi ? Quelqu'un de "neutre" ?) sur sa particularité physique. Tout ça est à discuter avec lui...
C'est vrai que les enfants peuvent être très durs entre eux, mais je peux t'assurer pour l'avoir vécu, que, une fois qu'on leur a expliqué les choses, ils savent aussi adopter "la bonne attitude" bien mieux que certains adultes... je l'ai vu pour des enfants sourds intégrés en classe ordinaire, même à la maternelle, des petits bouts de chou de 3-4 ans faire attention à leur petit copain "qui a des problèmes avec ses oreilles", et rappelant même à l'ordre la maîtresse qui avait oublié de faire attention à lui parler en face ! J'irai même jusqu'à dire que pour ces enfants, cela a été un enrichissement, car la différence, quelle qu'elle soit, est
aussi une richesse, et apprendre à faire attention à l'autre ne peut être que bénéfique... pour tout le monde ! (cf. le merveilleux conte dont nous a fait part
Anna ici :
http://www.afsed.com/forum/viewtopic.php?t=754&postdays=0&postorder=asc&start=0)
Celine, en dehors de l'aide médicale proprement dite, as-tu une aide psychologique ? Quelqu'un qui pourrait à la fois t'aider dans tes inquiétudes de mère, et aider ton fils à exprimer ce qu'il ressent ? Mettre des mots sur les maux, le plus tôt possible... Je suis persuadée que la parole soigne...
Gene, Fred et Lavosgienne, une fois n'est pas coutume
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
, mon ressenti diffère un peu du votre. Je pense que ce n'est pas parce que nous avons subi des choses difficiles et les avons surmontées, qu'il ne faut pas prendre en compte les difficultés de ce petit garçon de 11 ans. Certes, l'être humain a des capacités de résilience souvent étonnantes, mais si on peut lui faciliter les choses, je trouve qu'il serait dommage de l'en priver. L'inciter à parler de ses difficultés, à accepter sa réalité à lui et à vivre du mieux possible avec cette réalité (qui n'est pas rose, mais : la vie est belle
quand même !)... Les séances de kiné faisant partie de cette appropriation de sa réalité : apprendre à se mouvoir dans ce corps différent n'est pas une mince affaire !
Pour conclure,
Céline, j'ai envie de te dire d'avoir confiance en vous deux : en toi, en tant que mère attentive, et en ton fils, qui a en lui, j'en suis certaine, les capacités pour relever le défi que lui a lancé la Vie.
Bises amicales à tout le monde !
![Very Happy :D](./images/smilies/icon_biggrin.gif)